samedi 14 février 2009

Catherine Millet

Le thème de l'auteur de "La vie sexuelle de Catherine M." montre une réception mutuelle entre le Soleil et Mars, le Maître d'Ascendant. Ces deux planètes de feu donnent un tempérament fort avec de bonnes capacités pour devenir un leader. Toutefois l'opposition partile Soleil - Neptune vient brouiller les cartes en générant une tendance sinon à la fabulation, du moins au manque de rigueur dans la façon d'être et dans la façon de faire.
On note également la position partile de Mercure sur la cuspide de VIII. Mercure est le Maître symbolique de III, ce qui donne une communication fortement teintée par la Maison VIII : la native parle de sexualité sur un mode d'expression de la VIII c'est à dire sans raffinement et probablement avec salacité ou en tous cas de façon crue.
Neptune, Maître de VIII, indique une sexualité sans limite et sans repères, c'est à dire sans tabou, sans règles, sans freins, ce qui est confirmé par la position des deux Maîtres symboliques de VIII (Mars et Pluton) en conjonction en Maison XII (La Maison XII est en affinité avec les Poissons et Neptune).
Mars et Pluton encadrent Saturne, Saturne qui hésite toujours entre frustration et boulimie. La débilité de Saturne en Lion ne lui permet pas d'exprimer son potentiel de frustration. Reste la boulimie. Mais cette seule configuration ne permet pas d'expliquer les performances sexuelles que rapporte Catherine Millet dans son livre.
En effet, les différents points abordés ci-dessus ne permettent pas d'expliquer un tel vécu. Cette trame du thème exprime un climat mais non un vécu.

La clé du comportement sexuel de Catherine Millet tient dans l'opposition partile entre Mars et la Lune Noire moyenne. En effet, opposé à la Lune Noire se trouve toujours Priape que l'on ne représente pas sur les thèmes par soucis de lisibilité. Ici Priape se trouve en conjonction partile avec Mars.
Priape dilate tout de façon bien plus démesurée que Jupiter. Une conjonction partile Priape - Mars devient symbole de "priapisme". Peut-on appliquer ce terme à une naissance féminine ? La physiologie ne le permet pas. Et pourtant le vécu est bien là. Une telle configuration crée un besoin que rien ne peut arrêter, je serai même tenté d'écrire que rien ne peut assouvir.
La sensualité et la sentimentalité n'entrent pas en ligne de compte ici, le besoin est en quelque sorte, et si je puis me permettre, mécanique.


Charles Caron Belato
www.astres.net

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